mur en pierre sèche

Voici le dernier projet de construction en pierre sèche réalisé sur Toulon. Il s’agissait de redonner vie à cette partie de mur qui avait subi les dommages du temps.
Après avoir déposé complètement chaque pierre de la zone à traiter, puis trié les moellons selon leurs formes et leurs tailles et enfin séparé la terre des pierres les plus petites, il est possible de repartir sur de bonnes bases. Le temps de tendre quelques cordeaux pour visualiser le plan de l’ouvrage et de se dégager une zone de travail confortable au pied du mur on peut rentrer dans le vif du sujet.

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Un peu de terrassement est nécessaire pour bien ancrer les premiers moellons de fondation en prenant soin d’incliner un peu le sol vers l’intérieur du mur. Puis pierre après pierre on construit le parement en tâchant de bien bloquer l’ouvrage par l’arrière. On est en présence ici d’un mur de soutènement « paysan » avec une restauration sans apport de nouvelles pierres. On se débrouille donc avec les moellons qui étaient présents à l’origine, il est bien sûr hors de question et contre-productif d’en récupérer sur les ouvrages environnants.
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Après quelques efforts et un peu de patience on peut pleinement apprécier le résultat tout en se disant qu’on ne devrait plus avoir à retoucher à cette partie de mur pour un bon moment.
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Restaurer un mur de soutènement en pierre sèche en respectant les techniques traditionnelles est en accord total avec l’environnement de proximité et plus globalement avec notre écosystème. En effet, ce mode de construction à sec est écologique, il n’utilise ni eau, ni liant transformé en usine et peut se féliciter d’un bilan carbone neutre, argument de valeur pour encourager le bâti en pierre sèche.
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