Lorsque l’on prépare l’aménagement de son espace extérieur on doit penser à l’aisance future de nos mouvements dans ce nouvel environnement. Nos déplacements seront plus ou moins contraints en fonction de leurs objectifs, oisiveté ou menus travaux (ex : passage d’une brouette, voire plus encombrant), et de la topographie du terrain.
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Cet article présente la réalisation d’un escalier en pierre maçonné, intégré à un mur de soutènement pour un passage piétonnier entre deux terrasses.
Ses proportions sont déterminées par la différence de niveau entre les deux terrasses, le confort de passage (largeur du passage – profondeur du giron de marche) et par la volonté d’harmonie avec l’environnement.
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La hauteur de la contremarche d’un escalier paysager est comprise entre 15 et 18 cm, on peut donc déterminer le nombre de marches nécessaires et implanter l’ouvrage à l’aide de piquets de chantier, de marqueurs de niveau et de cordeaux. C’est parti pour terrasser les fondations en une pente parallèle 25 cm au dessous du plan imaginaire passant par chaque nez de marches. Les pierres seront posées sur un lit de béton pour lequel on aura pris soin de raccorder l’armature à celles des murs le jouxtant.
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Il s’agit ensuite de sélectionner parmi les pierres, les moellons les plus susceptibles de correspondre à la hauteur de marche. Le travail de taille peut commencer, l’objectif est d’obtenir deux faces perpendiculaires plus ou moins chiadées selon les goûts et les besoins. L’action est répétée jusqu’à l’obtention de toutes les pierres de taille nécessaires et il en faut ! Pour un escalier tel que celui-ci avec un passage de 2 mètres et 4 marches on arrive déjà à 8 mètres linéaires.
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Une fois toutes les pierres installées et hourdées au mortier il est possible de les jointoyer pour faciliter l’entretien et adoucir l’aspect visuel. Voilà donc une des possibilités pour lier deux terrasses de votre terrain et ancrer dans votre paysage quotidien un ouvrage de caractère qui restera pour de longues années.
A reveire…